Je découvre ces chaînes de jeunes agriculteurs·trices se filmant à bord de leur engins... ou plutôt leurs fils à mon avis, vu l'âge.

Ce qui m'étonne ce n'est même pas le côté "conduite sans permis" (même s'ils ont le CACES correspondant), c'est de confier un tel outil de production à un ado, avec la responsabilité d'un ouvrier "classique" (récolter, couper, moissonner...).

Et donc ce n'est pas une légende. (Un gars de mon auto-école avait calmement dit qu'il avait déjà conduit des tracteurs, avant de monter à bord d'une voiture de l'école de conduite).

École, bureau, coiffeur, réunion, embouteillages de retour de l'école, parc avec les enfants, [pause & plaisir avec cette barre chocolatée,] café-copines, courses, bain des enfants.

Photo prise ce matin, publicité vue dans Version Fémina du 3 au 9 mars 2014 (supplément des DNA).

La pédagogie neutre selon la Suède - Une immersion auprès des enfants et des éducateurs d'une école maternelle de Stockholm qui applique une pédagogie singulière destinée à neutraliser les stéréotypes de genre.
Diffusion prévue vendredi 07 février à 23h10 (53 min)

Dirigées par Lotta Rajalin, les écoles maternelles Nicolaigården et Egalia, à Stockholm, ont été parmi les premières à appliquer la pédagogie neutre en 1998, date à laquelle le gouvernement suédois a lancé une campagne de lutte contre les stéréotypes de genre dans l'éducation. Cette méthode destinée à promouvoir l’égalité des sexes dès la petite enfance recourt notamment à l'emploi du pronom indifférencié hen pour remplacer "il" ou "elle". De la première réunion, où Lotta accueille les nouveaux parents, aux scènes de la vie scolaire, les réalisateurs tentent de saisir les clés de cette pédagogie mais aussi les réticences voire les polémiques qu'elle suscite, tout en suivant quelques enfants dans leur famille. Parmi eux, Justus, 5 ans, qui aime à s'habiller en robe, et Lou, 2 ans, qui a deux mamans…

Ni fille, ni garçon

Mettre une jupe à tout le monde pour une danse, proposer à un enfant des couleurs, des jouets et des vêtements sans distinction de sexe, et surtout préconiser l'emploi du pronom neutre hen… Le documentaire montre comment, en tentant de "neutraliser" les genres imposés par nos sociétés, parents et éducateurs se heurtent d'abord aux préjugés et aux traditions. Il pointe aussi certains effets pervers de cette méthode – comme cette petite fille qui veut uniquement s'habiller en rose par réaction – et souligne les charges, parfois virulentes, qu'elle suscite. À l'instar de cette émission de télévision australienne qui se moque ouvertement de la méthode ou, pire, de ces multiples lettres de menaces reçues par l'école qui accusent les éducateurs – traités au passage de "féministes talibans" – de vouloir "homosexualiser" les enfants.