Les distributeurs ne baissent pas leur marge, au contraire. De manière générale les intermédiaires ne font pas d'effort et les petits producteurs restent pauvres.
Le label Max Havelaar, pourtant meneur, prend cher :
* travailleurs illégaux depuis des années, l'entreprise ne fait que peu d'efforts pour les régulariser
* les travailleurs même légaux sont très peu payés et travaillent beaucoup
* son organisme de certification est lié à une filiale de MH, sise dans le même bâtiment
* pour vendre aux hypermarché britanniques, l'organisation accepté d'accorder le label à de grands producteurs (des centaines d'hectares)
* condescendance d'une responsable envers la gouvernance locale, industrialisation et mécanisation, cynisme d'une responsable régionale
* un responsable international qui refuse de réponse à un journaliste s'il ne lui fournit pas les images brutes (sans montage)
Chez Rainforest Alliance, à peine mieux :
* contrat taillé sur mesure pour les multinationales,
* internat d'office (ou presque) pour les employé-e-s, avec sur-visibilité de la marque-mère (publicité pour Unilever)
* une OMG nommée Somo a publié en octobre 2011 un rapport (
http://somo.nl/news-en/precarious-work-in-certified-tea-production-for-unilever ) sur les conditions de travail de ces cueilleurs-euses de thé, des femmes sont harcelées, voire violées ; le numéro d'urgence est payant...
Christian Jacquiau a publié en 2006 un livre fouillé sur le sujet, Les Coulisses du commerce équitable.
Film de Donatien Lemaître, visible en rattrapage jusqu'à jeudi soir (15 aout 2013).